Au cours de la célébration à place Saint-Pierre, le pape a élevé sept bienheureux à la gloire des autels : le pape Paul VI (1897-1978); Nunzio Sulprizio (1817-1836), jeune laïc italien; l’évêque salvadorien Oscar Romero (1917-1980), évêque de San Salvador et martyr; l’Italien Francesco Spinelli, prêtre diocésain, fondateur de l’Institut des Sœurs adoratrices du Très-Saint Sacrement (1853 -1913) ; l’Italien Vincent Romano, prêtre diocésain, curé de paroisse (1751-1831) ; l’Allemande Maria-Katharina Kasper, fondatrice de l’Institut des Pauvres servantes de Jésus-Christ (1820 -1898) ; la religieuse espagnole Nazaria Ignacia de Santa Teresa de Jesus (1889-1943).
Voici l’Homélie du Saint-Père
HOMELIE DU PAPE FRANCOIS A LA MESSE DE CANONISATION
1. Saint Paul VI, Pape (1897-1978)
Issu d’une famille catholique d’origine montagnarde, Giovanni Battista Montini est né le 26 septembre 1897 à Concesio, près de Brescia en Italie. Il est le fils de Giorgio Montini (1860-1943), directeur du journal catholique Il cittadino di Brescia et de Giuditta Alghisi (1874-1943).
Il fut élu Pape le 21 juin 1963 sous le nom de Paul VI (en latin Paulus VI, en italien Paolo VI). En qualité d’évêque de Rome, il est le 262e pape de l’Église catholique, et son pontificat s’étend de 1963 à sa mort en 1978, le 6 août 1978 à Castel Gandolfo.
Il y a 40 ans, son pontificat dura une quinzaine d’années (1963-1978) marquées par le concile Vatican II et par le souci de l’ouverture aux exigences des temps modernes. Le miracle retenu à son intercession concerne un bébé menacé par l’avortement, aux 50 ans de son encyclique Humane vitae sur la régulation des naissances. Le pape François voit en lui le « grand pape de la modernité ».
Son procès de béatification a été ouvert en 1993 par l’Église catholique qui le reconnaît donc officiellement « Serviteur de Dieu ». Le pape Benoît XVI proclame l’héroïcité de ses vertus le 20 décembre 2012 : Paul VI devient donc le vénérable Paul VI. Le pape Paul VI est béatifié le 19 octobre 2014, l’annonce officielle en a été faite par le Vatican, le 10 mai 2014.
Le 6 février 2018, la Congrégation pour les causes des saints attribue une guérison miraculeuse à l’intercession de Paul VI
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. Le Saint-Siège annonce que sa canonisation aura lieu le 14 octobre 2018 à Rome, durant le synode des évêques pour les jeunes et ce fut le cas en ce Jour du Seigneur où le l’Eglise Catholique consacre cette émission exceptionnelle en direct de Rome à la canonisation de ce Saint Pape Paul VI
2. Saint Nunzio Sulprizio, Jeune laïc (1817-1836)
Nunzio Sulprizio est né le 13 avril 1817 dans la province de Pescara, à l’est de Rome. Orphelin, sa grand-mère le recueille dans un premier temps, puis un colonel très croyant le prend ensuite sous son aile. Atteint de tuberculose, il finit par rendre l’âme le 5 mai 1836. Le pape Paul VI le proclame bienheureux le 1er décembre 1963 et le propose comme modèle aux jeunes, notamment pour son acceptation de la souffrance.
Le Saint Pape Paul VI disait de lui : « Il vous dira que vous, jeunes, pouvez régénérer en vous-mêmes le monde dans lequel la Providence vous a appelés à vivre et qu’il vous appartient à vous, les premiers, de vous consacrer au salut d’une société qui a précisément besoin d’âmes fortes et intrépides. »
Après la reconnaissance officielle d’un miracle le 8 juin dernier par l’intercession du bienheureux, le pape François avait autorisé sa canonisation.
“Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes”, déclarait le Pape François dans GAUDETE ET EXSULTATE, sa troisième exhortation apostolique publiée début avril. Aujourd’hui, il a mis en pratique cette pensée en réalisant la canonisation de Nunzio Sulprizio, un jeune laïc mort au XIXe siècle après une vie vécue dans la misère.
3. Saint Oscar Romero, Evêque salvadorien (1917-1980)
L’Eveque Salvadorien Óscar Romero, de son nom complet Óscar Arnulfo Romero y Galdámez, est né le 15 août 1917 à Ciudad Barrios au Salvador et mort assassiné le 24 mars 1980, Il est un prélat de l’Église catholique. Il meurt en martyr, assassiné en pleine messe, alors qu’il est archevêque de San Salvador (Salvador) pour avoir été le défenseur des droits de l’homme et particulièrement des paysans de son diocèse.
Monseigneur Oscar Romero a été tué le 24 mars 1980 par les escadrons de la mort alors qu’il célébrait l’Eucharistie dans la chapelle de l’hôpital de la Divine-Providence de San Salvador. Il est connu pour avoir dénoncé les injustices commises durant le conflit armé au Salvador qui a duré pendant 12 ans, et a fait 75 000 morts, 8 000 disparus et 12 000 invalides. Cet archevêque qui a traversé une « grande crise politique », qui a su parler contre l’oppression et qui « a été tué pendant qu’il célébrait la messe » est appelé « l’évêque des pauvres ».
Le 6 mars 2018 le pape François et l’Eglise ont reconnu un miracle obtenu par l’intercession du bienheureux évêque salvadorien Oscar Romero, ouvrant ainsi la voie à la canonisation de ce martyr, assassiné en pleine messe par haine de sa foi au Christ. Il s’agit du rétablissement inexpliqué d’une femme du Salvador, Cecilia Maribel Flores, qui en était à sa 7ème grossesse et qui pour une complication très grave risquait de perdre l’enfant et de mourir elle-même. Ses amis ont prié le bienheureux Oscar Romero, béatifié par le pape François le 23 mai 2015 au Salvador après avoir reconnu son martyr. Après quelques semaines, la femme non seulement n’est pas morte mais a donné naissance à l’enfant. Les dossiers cliniques font état d’un événement extraordinaire. Dans ce 2ème numéro de votre émission Pèlerins de Dieu sur les pas de Mgr Oscar Romero, porté sur les autels en octobre 2018, découvrez avec nous les 7 1ères années de sa charge épiscopale d’abord en tant qu’évêque auxiliaire à San Salvador puis comme évêque de Santiago de Maria à 57 ans.
4. Saint Francesco Spinelli, prêtre diocésain, (1853 -1913)
Né à Milan le 14 avril 1853, Francesco Spinelli a déménagé à Crémone en Italie alors qu’il était encore enfant. Jeune garçon, il accompagnait sa mère qui visitait et aidait les pauvres et les malades de sa ville. Son appel à la prêtrise a été soutenu à la fois par sa mère et par un oncle qui était prêtre. Après avoir étudié à Bergame pendant plusieurs années, il fut ordonné prêtre de ce diocèse le 14 août 1875.
Plus tard cette année-là, étant à Rome pour célébrer le jubilé convoqué par le pape Pie IX, P. Francesco se rendit à la basilique Sainte-Marie-Majeure, et alors qu’il était là, il s’est agenouillé devant la crèche de l’Enfant Jésus. En prière, il reçut la vision d’un groupe de jeunes femmes qui adoreraient Jésus dans le Saint-Sacrement. Ce moment lui inspira de commencer un nouvel ordre et, en 1882, il unit ses efforts avec ceux de sainte Gertrude Comensoli pour fonder les Sœurs adoratrices du Très-Saint Sacrement de Bergame.
Après un début prometteur, il fut obligé de quitter le diocèse de Bergame en 1889 à cause d’une opposition et de complots contre lui, abandonnant également la nouvelle congrégation. Il arrive à Rivolta d’Adda, découragé et sans argent, mais l’évêque diocésain de Crémone lui offre la possibilité d’y exercer ses fonctions pastorales. En 1892, P. Francesco fonde les Sœurs Adoratrices du Saint-Sacrement, une congrégation qui obtiendra l’approbation officielle du diocèse en 1897
.
À Crémone, les sœurs continuèrent à adorer le Christ dans l’eucharistie tout en se concentrant sur leur travail auprès des pauvres, un travail inspiré par Spinelli lui-même qui avait connu les difficultés de la marginalisation. Il s’était senti appelé par son amour de l’eucharistie à répondre aux besoins de ceux qui enduraient la même souffrance.
P. Francesco mourut de causes naturelles à Rivolta d’Adda le 6 février 1913, mais les sœurs poursuivent toujours le travail qu’il avait aidé à mettre sur pied. Elles ont maintenant beaucoup de maisons à travers le monde, y compris en Argentine et au Sénégal. Bien qu’il ne l’ait pas vu de son vivant, Spinelli aurait éprouvé une grande joie devant l’approbation pontificale de sa congrégation par le pape Pie XI en 1932. En 1958, le cardinal Angelo Roncalli, qui deviendra le pape Jean XXIII, visita la tombe de Spinelli. Dans son journal intime, il a écrit : « Arrivé à Rivolta d’Adda où j’ai admiré la maison générale des Sœurs Adoratrices que le vénérable Francesco Spinelli a fondées et sur la tombe duquel j’ai été heureux de prier. »
Cet émerveillement a été poursuivi par un autre Saint-Père lorsque P. Francesco a été béatifié le 21 juin 1992 par le pape Jean-Paul II
.
Ayant toujours considéré Jésus comme source et modèle de sa vie sacerdotale, P
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. Francesco Spinelli a laissé derrière lui une réputation de sainteté et a donné un exemple de vraie prière aux Sœurs Adoratrices du Saint-Sacrement et à tous ceux qu’il rencontrait. Comme le Christ, il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour servir les malheureux, les marginalisés et les rejetés partout où le besoin s’en faisait sentir, et ce travail se poursuit jusqu’à ce jour.
5. Saint Vincent Romano, prêtre diocésain, curé de paroisse (1751-1831)
Né à Torre del Greco, près de Naples, et ordonné prêtre en 1775, le père Vincent Romano a été curé de sa ville natale pendant trente ans. Souvent comparé au Curé d’Ars, il a consacré sa vie à éduquer les enfants et à s’occuper des besoins des ouvriers et des pêcheurs, notamment les pêcheurs de corail. Sa devise était : « Faire le bien ».
6. Sainte Maria-Katharina Kasper, (1820 -1898)
Née à Dernbach, en Allemagne, au sein d’une famille paysanne pauvre, elle est attirée très tôt par une vie religieuse. Elle persuade l’évêque de Limbourg d’ouvrir une petite maison dédiée aux pauvres et y commence une vie monastique avec quelques soeurs, fondant une congrégation qui se consacra notamment à l’éducation.
7. Saint Nazaria Ignacia de Santa Teresa de Jesus (1889-1943).
La bienheureuse religieuse espagnole Nazaria Ignacia de Santa Teresa de Jesus (1889- 1943), au siècle Nazaria Ignacia March Mesa
Née à Madrid (Espagne) et morte à Buenos Aires (Argentine), elle est la fondatrice de la Congrégation des soeurs Misioneras Cruzadas de la Iglesia (Missionnaires croisées de l’Eglise).
Abbé Dieudonné UWAMAHORO
Chargé de la Commission diocésaine pour les Moyens de Communication et Activités Culturelles.
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