SON EMINENCE ANTOINE KAMBANDA, UN NOUVEAU CARDINAL AU CŒUR DE L’AFRIQUE. UN AVÈNEMENT DANS LA TRAJECTOIRE DE L’ÉGLISE !

Samedi le 28 novembre 2020, le Pape François a enrichi l’Église de 13 nouveaux cardinaux dont Antoine KAMBANDA, archevêque de Kigali au Rwanda

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. C’est un événement qui rappelle le devoir et la responsabilité que vient d’avoir l’Église du Rwanda en particulier et l’Église d’Afrique en général envers la mission universelle de l’Église

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. Par cette nouvelle charge, le Saint Père vient encore une fois de concrétiser son option pour une Église des périphéries, c’est-à-dire celle qui est appelée à prendre le visage des blessés de la vie, des oubliés du monde, comme le fut le Rwanda lors du génocide de 1994 qui a coûté la vie à des milliers de personnes dont les parents, les frères et les sœurs d’Antoine KAMBANDA premier cardinal rwandais.

Le drame rwandais est malheureusement la métaphore de la douleur de l’Afrique, comme le disait un autre fils de l’Afrique, l’ancien jésuite Fabien Eboussi Boulaga. En effet, les images tragiques souvent associées à l’Afrique  sont consternantes. L’Afrique, selon certains, serait le continent de guerres fratricides, de corruption, de dictatures, de la pauvreté extrême, de l’illettrisme, etc. Décrites ainsi, l’Afrique et l’Église d’Afrique n’auraient pas grand-chose à offrir à l’humanité ni à l’Église si ce n’est que ses multiples et persistantes misères. Eh bien, le Pape François nous prend au dépourvu car en choisissant l’archevêque rwandais pour arborer les habits de la couleur rouge, il donne une signification nouvelle au sang de nos frères et sœurs qui a abondamment coulé au Rwanda. Le Pape François réaffirme la force de l’espérance dans notre foi chrétienne et envoie une invitation à toute l’Église d’Afrique et à toute l’Église du monde à poursuivre et à renforcer ses efforts sur le chemin de la réconciliation, de la résilience voire de la résurrection. Il convient de rappeler que la contribution de l’Église dans le processus de la réconciliation au Rwanda est et reste importante depuis 1994.

En assistant à ce Consistoire, j’ai pensé au courage exceptionnel et évangélique de ces premiers missionnaires venus d’Europe en l’occurrence les Pères Blancs et à la confiance prophétique que Monseigneur Joseph Hirth a manifestée envers les Rwandais lorsqu’il ordonna les premiers prêtres 17 ans seulement après l’arrivée de la Bonne Nouvelle. Ce fut également l’occasion de prier pour nos grands-parents, premiers Africains, qui ont embrassé la foi chrétienne dans les conditions d’une conversion authentique, à savoir l’arrachement mais aussi le déchirement. J’ai eu également une pensée pour ces quelques chrétiens rwandais qui, lors du génocide, ont témoigné du Christ en protégeant les victimes au prix de leur vie.

J’ose espérer que le cardinalat d’Antoine KAMBANDA sera placé sous le signe de la réconciliation au Rwanda, en Afrique et dans le monde. Ainsi le Christ, par l’œuvre du nouveau cardinal, fera du Rwanda la métaphore de l’humanité réconciliée avec elle-même et avec Dieu.

Prof. Jean-Paul Niyigena, théologien rwandais

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